Ce sont les récentes émissions de la Radio-Télévision Suisse romande, dédiées au Saint-Gothard, qui m'ont incité à rédiger le document ci-dessous, ceci en raison de la présence de quelques bouleversants témoignages du Saint-Gothard de la traction à vapeur et de celle des anciennes machines électriques.
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Aussi loin que je m'en souvienne, ceci notamment grâce aux illustrations que j'ai découvertes durant mon enfance, j'ai toujours été profondément enthousiasmé, voire carrément ému, par ce que je considère personnellement comme l'un des plus beaux paysages helvétiques, voire peut-être même le plus beau de tous, à savoir tel un mythique fjord norvégien, la branche du Lac des Quatre-Cantons, désignée par "Lac d'Uri" et entouré de trois côtés par de splendides montagnes et qui s'étend de Brunnen à Flüelen; à ce sujet, le Gitschen face à Flüelen, en raison de sa forme très particulière, m'apparaît comme la montagne la plus emblématique trônant en ces lieux bénis, alors que, tout au fond et bien visible depuis Flüelen, le majestueux Bristen domine et ferme la vallée au-dessus d'Erstfeld.
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Lorsque le soleil se lève à l'Est, c'est depuis la Ligne ferroviaire du Saint-Gothard que ce paysage se présente dans ses plus beaux atours, notamment depuis Sisikon, qui représente l'endroit le mieux approprié pour admirer, effectuer des prises de vues, méditer et finalement totalement s'imprégner de cet endroit absolument unique en son genre et à nul autre pareil (descendre depuis la gare et se rendre au bord du lac). De surcroît, ces lieux sacrés sont chargés de la plus grande histoire que notre pays aura vécue, puisque c'est précisément face à Sisikon, sur la Prairie du Rütli, qu'a été fondée notre Patrie en date du 1er Août 1291.
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Au niveau ferroviaire, de par la mise en service de la nouvelle signalisation européenne (ETCS), entre Brunnen et Erstfeld, les locomotives à vapeur, ainsi que les véhicules-moteurs électriques (équipés exclusivement au moyen des traditionnelles technologies électromécaniques, électromagnétiques et électro-pneumatiques), ne peuvent désormais plus circuler par leurs propres moyens, car non compatibles avec la technologie électronique appliquée pour l'ETCS. Ainsi, si ces anciennes machines, haut-le-pied ou en tête de convois historiques, doivent, par exemple, se rendre à Erstfeld, elle doivent dorénavant être obligatoirement remorquées par une locomotive actuelle et compatible avec le système ETCS, ce qui confirme ainsi, qu'après 134 ans de règne, PLUS AUCUN un convoi du temps jadis ne pourra circuler par ses propres moyens sur cette section de ligne.
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Au niveau du modélisme ferroviaire à l'échelle HO, il ne m'a jamais été donné l'occasion d'être informé sur l'existence d'un réseau, dont le fond de paysage représente le Lac d'Uri; c'est la raison pour laquelle, il y a de cela déjà plusieurs années, je me suis rendu à Sisikon, pour effectuer les prises de vues nécessaires à la réalisation d'un diorama représentant cet endroit, diorama qui figure sur une des trois parois (Nord, Est et Sud) de l'intérieur de mon cabanon, permettant ainsi à ce que les divers convois des années 1940 à 1970 de mon réseau puissent longer ce paysage, comme cela l'était dans la réalité. Ainsi, à moins que je me trompe, mon "Lac d'Uri" devrait être très probablement unique. De ce fait, au niveau d'un ensemble à trois dimensions, mon panorama "Urner See", salué par le passage de mes convois Nord-Sud et vice-versa, demeure finalement tout ce qui me reste à ce sujet au niveau de la réalité ferroviaire gothardienne.
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Ci-après, quelques photographies, qui m'évitent ainsi de faire le deuil d'un monde irrémédiablement disparu.
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Lorsque le soleil se lève à l'Est, c'est depuis la Ligne ferroviaire du Saint-Gothard que ce paysage se présente dans ses plus beaux atours, notamment depuis Sisikon, qui représente l'endroit le mieux approprié pour admirer, effectuer des prises de vues, méditer et finalement totalement s'imprégner de cet endroit absolument unique en son genre et à nul autre pareil (descendre depuis la gare et se rendre au bord du lac). De surcroît, ces lieux sacrés sont chargés de la plus grande histoire que notre pays aura vécue, puisque c'est précisément face à Sisikon, sur la Prairie du Rütli, qu'a été fondée notre Patrie en date du 1er Août 1291.
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Au niveau ferroviaire, de par la mise en service de la nouvelle signalisation européenne (ETCS), entre Brunnen et Erstfeld, les locomotives à vapeur, ainsi que les véhicules-moteurs électriques (équipés exclusivement au moyen des traditionnelles technologies électromécaniques, électromagnétiques et électro-pneumatiques), ne peuvent désormais plus circuler par leurs propres moyens, car non compatibles avec la technologie électronique appliquée pour l'ETCS. Ainsi, si ces anciennes machines, haut-le-pied ou en tête de convois historiques, doivent, par exemple, se rendre à Erstfeld, elle doivent dorénavant être obligatoirement remorquées par une locomotive actuelle et compatible avec le système ETCS, ce qui confirme ainsi, qu'après 134 ans de règne, PLUS AUCUN un convoi du temps jadis ne pourra circuler par ses propres moyens sur cette section de ligne.
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Au niveau du modélisme ferroviaire à l'échelle HO, il ne m'a jamais été donné l'occasion d'être informé sur l'existence d'un réseau, dont le fond de paysage représente le Lac d'Uri; c'est la raison pour laquelle, il y a de cela déjà plusieurs années, je me suis rendu à Sisikon, pour effectuer les prises de vues nécessaires à la réalisation d'un diorama représentant cet endroit, diorama qui figure sur une des trois parois (Nord, Est et Sud) de l'intérieur de mon cabanon, permettant ainsi à ce que les divers convois des années 1940 à 1970 de mon réseau puissent longer ce paysage, comme cela l'était dans la réalité. Ainsi, à moins que je me trompe, mon "Lac d'Uri" devrait être très probablement unique. De ce fait, au niveau d'un ensemble à trois dimensions, mon panorama "Urner See", salué par le passage de mes convois Nord-Sud et vice-versa, demeure finalement tout ce qui me reste à ce sujet au niveau de la réalité ferroviaire gothardienne.
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Ci-après, quelques photographies, qui m'évitent ainsi de faire le deuil d'un monde irrémédiablement disparu.
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Trains internationaux Allemagne - Italie, successivement remorqués par une Ae 4/7, puis par une Ae 6/6
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Voici deux trains omnibus Lucerne - Goeschenen, tour à tour remorqués par une Be 4/6, puis par une Ae 4/7
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Ci-dessus, un lourd convoi de transit Allemagne - Bâle - Chiasso - Italie dans les années 1930-1940, époque durant laquelle il était encore possible de rencontrer quotidiennement des doubles tractions de locomotives de couleur brune d'origine et vertes (dès 1928). Ici, deux lourdes et puissantes Ce 6/8 III se dirigent sur Erstfeld, où elles effectueront un arrêt de service (changement éventuel de mécaniciens, graissage, etc.), avant de poursuivre leur route en direction du Sud. Ci-dessous un convoi de transit en sens inverse et se dirigeant sur Bâle, tracté par une emblématique Ae 6/6 "à moustaches" (11403 "Schwyz"). Par contre, les voitures voyageurs de tête de ces deux trains ne franchiront pas les frontières de Bâle et de Chiasso
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A nouveau un train en provenance de Chiasso à destination de Bâle
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Train de marchandises local avec service voyageurs (GmP) Arth-Goldau - Erstfeld
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